Quand une beauty survivaliste devient sédentaire #2

Chose promise, chose due : voici ma super boite à tambouille, comme on disait encore il y’a quelques années, ou plus sobrement ma boite à cosmétique homemade. Parce qu’en fait je n’ai pas beaucoup d’imagination. Cette boite d’ailleurs est finalement juste un carton tout bête que je ne conserve pas dans la salle de bain car ces produits sont assez sensibles à l’humidité. Donc il traîne honteusement sous le bureau du salon. Même pas eu la force de lui attribuer une place spéciale étant donné que je ne sais jamais où le ranger de façon à ce qu’il reste accessible facilement. Et comme vous pouvez le constater rapidement, même en matière de cosmétique maison, je mise encore plutôt sur la simplicité et les grands basiques. Seulement dix ingrédients spécifiques. Je suis d’ailleurs surprise de constater que je suis inconsciemment parvenue à un chiffre tout rond.

Voici donc ce que l’on peut trouver dans cette boite bien spéciale : 

Du beurre végétal : J’ai testé celui d’ avocat ici en Nouvelle Zélande et j’en utilise en fait un peu pour tout mais essentiellement pour les shampoings solides afin de préserver un peu mon beurre de karité. J’évite tout de même le visage, je préfère largement le karité brut pour cela. J’avais choisi 500 gr pour la quantité et une majorité est partie dans les shampoings solides et une crème multitâche pour mes mains.

Du cosgard : oui c’est carrément une drôle de grosse gourde et le packaging ne rigole pas niveau sécurité.

De la glycérine : J’ai décidé de prendre un kilo pour pouvoir en ajouter un peu partout comme c’est le cas de ma lotion hydratante ou encore du savon liquide pour les mains et le corps que j’ai très récemment fait. Mais je crois que j’ai vu vraiment large cette fois.

De l’huile végétale : Ici on retrouve l’huile de marula que j’utilise en fait seule, pour les produits à préparer je préfère tout simplement de l’huile de tournesol ou d’olive.

Du SCI au kilo. Parce que c’est la base ultime des shampoings, liquide ou solide, que je me prépare.

Du kaolin au kilo également car il entre dans la composition de mes shampoings solides, no-poo ainsi que mes masques visage parfois. Et que c’est moins cher au kilo en fait.

De l’oxyde de zinc. Il s’agit d’un sachet de 250 gr. Je le conserve pour de futures préparations comme de la crème solaire ou un baume spécial. Cela se conserve très bien.

De la lécithine de soja liquide. Une révolution ce truc, j’en ai pris deux parce que cela me revenait aussi moins cher. Très pratique dans le sens où je n’ai pas à le faire fondre au préalable afin de l’ajouter aux préparations. J’en ajoute un peu partout, cela donne un côté protecteur et émollient aux crèmes et shampoings.

De la cire d’abeille pour mon rouge à lèvre et de temps en temps une vaseline maison quand j’y pense.

Du pigment rouge bordeau, uniquement pour mon rouge à lèvre couleur brique.

Et croyez le ou non mais cette boite me dure un an. Je n’ai rien acheté depuis mis à part du beurre de karité (le mien datait de l’année dernière en fait) et la semaine dernière du savon de castille liquide au kilo afin de me préparer du savon liquide personnalisé et nourrissant. Parce que j’ai quelques petits soucis de peau ultra sensible en ce moment et que je viens tout juste de finir mon dernier savon artisanal surgras. Et bien entendu la dame aux super savons ne vend plus au petit marché de mon patelin. Oui, le drame de ma vie^^. Et cela me revient au même prix d’acheter du savon de castille liquide que d’en produire malheureusement. Le prix des huiles est en effet assez élevée dans ce pays et il n’y a pas de végétaline. Par ailleurs je n’ai pas acheté de blanc de meudon ou de carbonate de calcium car simplement introuvable ici. A l’instar j’utilise des dentifrices naturels du commerce ou de temps en temps du savon de castille pour le moment.

Et le prix dans tout ça ? J’en ai eu en tout pour 160 dollars NZ. Ce qui donne l’équivalent de 100 ou 110 euros. Pour tenir une année entière en achetant simplement de temps en temps de la farine de pois chiche ou de l’huile végétale. Qui peut très bien être de la simple tournesol pressée à froid par ailleurs. Le plus coûteux fut en fait le SCI car il est simplement plus cher en Océanie qu’en France. Et là je viens de commander du savon de castille pour 20 dollars le litre. Sachant que c’est une base à diluer dans de l’eau et de l’huile ou de la glycérine. Donc je devrais tenir un bon moment normalement.

J’en ai pour finalement assez peu cher car j’utilise bien plus facilement des produits bruts comme de l’avoine, du yaourt, de l’avocat ou encore de la farine de pois chiche dans ma vie quotidienne.

___________

Le mot de la fin : Je pense toujours mes cosmétiques par rapport à ce que j’ai déjà afin d’acheter le moins possible car je ne supporte pas vraiment le gaspillage. Un peu comme lorsque l’on prévoit une recette de cuisine avec le maximum de ses ingrédients déjà dans le placard. Et il ne vous reste plus qu’à acheter un seul truc genre l’ail. Je subirai bien entendu toujours un peu de gaspillage, c’est normal avec des produits ayant des dates de péremption précises et parfois assez courtes, mais cela sera bien moins dramatique qu’à mes tout débuts lorsque j’étais encore en France.

6 réflexions sur “Quand une beauty survivaliste devient sédentaire #2

  1. Idem pour moi : je ne m’encombre plus de matières premières et/ou recettes compliquées, less is more.
    Je stocke ma boîte à cosmétos homemade dans la petite pièce qui me sert de dressing/bibliothèque/vestiaire/aire de stockage. 😉

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  2. je me suis déjà lâchée sur aromazone et me rend compte que tout n’est pas « utile » c’est plus pour jouer avec les arômes ect. Avec l’expérience on apprend mais les bases sont là et ça sert pour plein de choses!

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