L’après-shampoing démêlant du chevelu voyageur : le savon !

  Vous souvenez-vous de mes essais infructueux du savon saponifié à froid pour me laver les cheveux ?

Je ressortais invariablement soit avec une pellicule cireuse grisâtre (si la dureté de l’eau est forte), soit avec les cheveux poisseux. Et puis après autant de déconvenues, je me suis souvenue des articles très intéressants de Mini et Dame Silù qui utilisaient le savon comme démêlant capillaire. Oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, le savon saponifié à froid aurait le pouvoir de démêler parfaitement les cheveux (à défaut de les laver sur certaines têtes^^).

 Alors comme il me restait encore quelques savons surgras au lait de chèvre bio et que mes cheveux ont bien poussés depuis mes derniers essais capillaires à la ferme, c’était le bon moment de tenter d’autres alternatives !

C360_2015-02-15-17-38-16-706Je suis en train de remarquer que mes photographies ne sont pas du tout inspirées en ce moment^^

C’est vrai que le savon saponifié à froid, c’est un ensemble d’huiles végétales, de glycérine et parfois d’ ajouts d’agents émollients et nourrissants comme l’avoine, le beurre végétal, le lait d’ânesse ou de chèvre par exemple. Donc l’idée n’était vraiment pas bête et il fallait y penser^^. Je remercie donc Mini qui fut la première à le tenter sur la blogosphère française et bien entendu Dame Silù, qui l’a également testé avec du savon fait-maison.

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J’ai ainsi effectué à mon tour le test plusieurs fois et je peux dire qu’en effet, ça marche drôlement bien.

Pour les tests :

– J’ai donc lavé mes cheveux avec soit de la farine de pois chiche, soit un shampoing bio (qui emmêle plus facilement les cheveux car l’action des silicones n’existe pas comme avec ceux du commerce habituel)

– J’ai bien rincé avant d’appliquer le savon directement sur mes longueurs. Pour cela, j’ai juste fait glisser le savon de haut en bas sur mes cheveux humides en repassant à peine deux ou trois fois au même endroit. Le but n’est pas de surcharger le cheveu, je pense. Surtout ne pas faire mousser au préalable, ce n’est pas ce que l’on recherche ici.

– J’ai laissé poser à peine une minute car plus se révèle inutile en fait.

– J’ai rincé soigneusement afin d’éviter une pellicule trop présente.

– On peut terminer le tout avec un thé ou du vinaigre de rinçage. Mais je n’ai pas eu de soucis sans ce rinçage donc ce n’est pas obligatoire. (Sauf peut-être si votre eau est fortement calcaire…à voir)

Et bien à chaque fois, mes cheveux étaient doux durant le procédé et une fois rincés, très facilement démêlables ! Et puis avec le Tangle teezer, j’ai envie de dire que le démêlage est vraiment assurée^^ Et j’ai pourtant les cheveux fins et de la masse, alors dès qu’ils deviennent un peu longs, ça ne pardonne pas. Pas de pellicule ou de poissage non plus en vue. Et selon votre savon, ses ajouts et son taux de surgraissage, vos cheveux deviennent même un peu plus doux une fois secs. 😉

Les miens ont cependant besoin d’un truc bien plus costaud, du coup l’effet soin est très léger mais chez les cheveux fins et moins secs, ça peut être un vrai atout. Je préfère donc faire cette méthode lorsque j’ai effectué auparavant un masque nourrissant en prè-shampoing.

Par contre pour l’instant et même si cela marche super bien, je ne l’utilise pas à chaque lavage capillaire (1 fois sur 2 plutôt) ou alors durant une courte durée comme deux ou trois semaines. C’est simplement au cas où, pour éviter qu’une pellicule ne se forme. On ne sait jamais, j’ai eu un vrai traumatisme^^. De plus, comme le souligne avec justesse la blogueuse amoureuse de la nature Keiko, cela reste un savon et peut donc assécher quelques chevelures.

Enfin, si vous pouvez fabriquer ou acheter un soin après-shampoing bio, il serait peut-être plus intéressant d’alterner alors avec le savon ou d’en compléter son action. En effet, même si le savon démêle très bien, il apportera cependant une nutrition ou une hydratation insuffisante sur certaines crinières.

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Alors au fait, pourquoi l’après-shampoing démêlant du voyageur ?

Et bien parce que ça prend peu de place dans le sac, que c’est sous forme solide, que l’on a pas forcément un après-shampoing bio à portée de main (ou que l’on a pas le temps ou les produits pour s’en faire un soi-même) et le meilleur pour la fin : que ce même savon vous servira aussi pour tout un tas d’autres choses ! Avec le beurre de karité, c’est le produit polyvalent indispensable pour tout survivaliste ou minimaliste qui se doit^^

 Je pense donc que lorsqu’on part en voyage, c’est la solution idéale. C’est pratique, facile et transportable, contrairement à une bouteille d’après-shampoing. Et cela limitera certains dommages à vos cheveux durant votre chouette épopée^^

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 L’astuce en plus : Les savons contenant de l’avoine, du lait d’ânesse ou de chèvre correspondent à tous les types de cheveux.

Ceux avec du beurre de mangue, de karité, de kokum ou encore de cacao ajouté (ainsi qu’avec un fort taux de surgraissage) plairont particulièrement aux cheveux plutôt secs.

Enfin, privilégiez autant que possible les savons surgras de type artisanaux qui utilisent premièrement de l’huile d’olive, de jojoba, d’amande douce ou d’avocat. Ils seront ainsi plus riches naturellement et plus adaptés à cet usage.

 A vous de choisir le savon saponifié à froid qui correspondra le plus à vos cheveux ! 😉

4 réflexions sur “L’après-shampoing démêlant du chevelu voyageur : le savon !

  1. J’utilise du savon à l’huile d’argan pour mon corps, mais je ne l’utiliserai pas sur les cheveux… Je ne doute pas du pouvoir démêlant, mais je ne « shampouine » jamais mes longueurs, pour limiter les frottements… Et j’ai les cheveux secs et fins, et bien qu’ils soient en pleine santé à présent je pense que ça détruirai tous mes efforts et les laisserait encore plus secs et cassants…
    Bien que surgras c’est quand même agressif le savon, alors ce qui ne plait pas à mes racines je ne le ferai pas à mes pointes ^^
    Mais idée à garder à la rigueur, en extrême dépannage

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    • Je comprends ton point de vue :).
      Et si tu as déjà ton soin démêlant fétiche, il n’y a en effet aucun intérêt^^

      En fait je le préconise surtout pour les gens qui voyagent ou qui souhaitent faire au minimum dans leurs soins capillaires ou corporels. Des produits multifonctions donc.
      Je sais qu’en alternance et sur du moyen terme, je n’ai rencontré aucuns soucis, ni d’autres filles. Sur du long terme, je ne sais pas si cela assècherait les cheveux mais il vaut mieux avoir d’autres alternatives au cas où, c’est sûr. C’est juste un démêlant qui évite la casse (ce qui est déjà super^^) mais ça ne remplace pas un vrai soin en effet. Il vaut mieux alterner avec d’autres soins plus hydratants ou nourrissants.

      Enfin comme on ne le fait aucunement « mousser » par action mécanique, l’action détergente n’a pas lieu en fait. C’est tout l’importance de la méthode : juste déposer la matière mais ne pas la frictionner.
      Donc normalement pas d’assèchement mais pas de poissage non plus.

      Donc le fin de mot de l’histoire c’est : ne te sens aucunement obligée d’essayer si tu as une routine que tes cheveux aiment 😉

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  2. Coucou!
    Alors vu que je suis « entrer » dans le monde du naturel il y a pas longtemps je cherche encore la routine « parfaite » comme on dit 😉 et c’est à essayer même si le yaourt nature et bio que j’ai utilisé hier me plait assez bien,mieux que la première utilisation car il étais trèes poisseux ^^ »
    bref à essayer ^^

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    • Si le savon surgras et saponifié à froid te convient bien, n’oublies pas de l’alterner alors avec le yaourt qui te plait aussi 😉
      Le yaourt est en effet plus hydratant et nourrissant qu’un savon. Donc n’hésites pas à utiliser plus souvent le yaourt, l’effet soin sera plus intéressant.

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