Un bout de Slow cosmétique en Asie : Le Vietnam.

Le Vietnam

Je voulais faire la surprise en écrivant un article sans prévenir sur mon petit séjour au Vietnam comme ma toute première expérience avec la Slow cosmétique en Asie. Malheureusement j’en suis revenue méchamment malade et je n’ai pu rédiger quoique ce soit. Un mois sans rien. Wooww, cela ne m’était encore jamais arrivée, j’en suis réellement désolée. Parce que c’est bête à dire mais je n’avais simplement pas la force de regarder un écran sans avoir une nausée violente^^. J’ai dû dormir genre 16h par jour et les nuits incluses depuis mon retour. La folie. M’en souviendrai longtemps de mon anniversaire et Noël pour cette année 2016…

J’ai donc passé une dizaine de jours dans le sud du Vietnam au début du mois, j’en ai ainsi profité pour essayer de connaître le plus possible les habitudes des locaux sur le soin de leur peau ainsi que de leurs cheveux. Tant qu’à faire, autant joindre l’utile à l’agréable.

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Déjà on peut dire qu’il existe une grande différence entre la ville et les campagnes. Les grandes villes du Vietnam sont tout aussi à la page et influencées par la cosmétique coréenne et japonaise que le reste de l’Asie. On y retrouve de grandes marques japonaises comme Shiseido ou encore Hadalabo et de nombreuses marques coréennes telles The face shop.

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D’immenses panneaux publicitaires pour promouvoir la dernière crème à base d’escargot ou tel shampoing au collagène dernier cri. Et bien sûr un ensemble de critères de beauté assez standart pour l’Asie. En discutant avec quelques jeunes vietnamiennes citadines, j’ai cru comprendre que quand bien même elles ne sont pas réellement influencées par l’idée de porter du maquillage frequemment, elles aiment tout de même bien posséder quelques BB crèmes dans leur placard. Sinon pour ce qui est du reste, les citadines aiment se faire coquettes essentiellement à travers le choix vestimentaire sans toutefois passer par l’étape du maquillage. J’ai trouvé cela intéressant. L’épilation n’a pas l’air non plus d’être jugé en tant que norme esthétique. Il n’est pas rare de voir une jeune fille en belle jupe crayon cintrée pour le travail avec les jambes non épilées. Ou portant du lip tint mais n’ayant aucun maquillage des yeux et les sourcils laissés totalement au naturel. Chose assez inconcevable pourtant en Corée du Sud. Finalement ce qui les préoccupent le plus, c’est de conserver une taille très fine et un teint clair. Et puis choisir le masque le plus mignon possible pour faire du scooter, mais ça c’est une autre histoire^^.

Dans les supermarchés, on y retrouve comme dans presque toutes les villes du Vietnam finalement, un mélange de tradition et de modernité. Au rayon shampoing, on peut donc aussi bien retrouvimag0876er des produits bien communs de nos jours comme du L’oréal par exemple, que des traditionnelles poudres de plantes lavantes comme du Bô Kêt. J’aurai adoré en utiliser et acheter, surtout pour 1 dollars 50 c’était plus que décent à mes yeux le paquet de 10, mais la Nouvelle Zélande ne plaisante vraiment pas avec la biosécurité. De plus, ce n’était pas si pratique pour un séjour de moins de 15 jours car il aurait fallut que je puisse trouver du citron (apparemment cela fonctionne avec le jus) et de quoi mélanger le tout. Oui, je sais, j’ai pas du tout était en mode survivaliste sur ce coup, je me sens un peu minable^^. Il existait aussi un savon à base de plantes et de charbon contre l’acné et autres affections cutanées selon une recette inspirée du traditionnel. La composition par contre comportait tout de même de l’EDTA. Dommage. Le traditionnel ne l’est plus tant que ça pour les produits d’hygiène, même en Asie.

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Dans les campagnes du sud, j’ai pu observer beaucoup de gens qui n’hésitaient pas à se laver les cheveux directement dans le Mékong, au pied de leur chez soi, et à en profiter dans le même instant pour se nettoyer le visage avec la mousse de leur shampoing. Personnes âgées comme plus jeunes. Comme quoi le shampoing sur le visage, c’est plutôt une bonne idée contrairement au savon. Les petites filles se laissent par ailleurs pousser les cheveux assez longs. Les garçons, quand a eux, ont des coupes étrangement très modernes, très K-pop idol.

Dans les villages, on continue de prodiguer de la médecine traditionnelle contre toutes sortes d’affections et de maux, cutanées ou non. Le médecin que j’ai rencontré était très âgé et faisait cela bénévolement. Tout est à base de plantes séchées récoltées dans les jardins et offerts gracieusement par la population. Il faut trois années d’études pour être une sorte de naturopathe/médecin au Vietnam reconnu. Ce genre de tradi-pratique correspond bien au gouvernement qui aide financièrement les communautés afin de conserver cette médecine et leur octroie un lieu de pratique. On mesure dans un premier temps le pouls du patient un peu comme en ayurvéda, on pose un diagnostic au niveau du foie et du coeur puis on prépare les plantes. On enveloppe celles-ci dans du journal selon la quantité désirée par le médecin et sa prescription et l’on se doit  d’ infuser et de boire ces mélanges plusieurs fois par jour. Beaucoup de personnes pauvres peuvent ainsi bénéficier des premiers soins ou de remèdes pour les maux les plus courants. Cette dame ci-dessous venait de loin et a donc eu droit à une prescription assez conséquente.

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Dans le delta du Mékong, les habitants prennent soin de leurs cheveux et de leur peau avec les fruits qu’ils trouvent en abondance dans leur jardin et allées. Beaucoup de soin sont donc à base de papayes, chairs de coco, bananes et durians crus. Par contre ces derniers sentent vraiment mauvais s’ils commencent à trop murir, il faut le vouloir honnêtement pour tenter le coup sur le visage. Je pense que l’avocat à ce sujet reste plus prudent pour ceux qui peuvent se le permettre.

Au prochain article, ce sera comment je me suis débrouillée durant mon voyage pour prendre soin de ma peau en milieu tropical et ma déception en ce qui concerne encore et toujours mes cheveux^^.

 

4 réflexions sur “Un bout de Slow cosmétique en Asie : Le Vietnam.

  1. attention avec le bô ket: il est aussi utilisé traditionnellement comme éclaircissant de la peau qu’ il laisserait avec une couleur bleutée
    donc, au minimum il a une action veinodilatatrice peu indiquée en climat tropical, voire, comme beaucoup de saponines, une action hématolytique ( explosion des globules rouges)

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